Les devises et les matières premières sont intimement liées. Cela se comprend assez facilement. Pour s’en offrir, il faut changer son argent local pour la devise du pays producteur. Et comme le Canada est un grand producteur de pétrole, le dollar canadien et le pétrole sont très liés.
Forex et pétrole
On l’a vu, le dollar US, le franc suisse et le dollar australien sont tous trois corrélés à l’or. Eh bien, figurez-vous qu’il existe d’autres corrélations entre devises et matières premières. Première source d’énergie du monde industrialisé, le pétrole est un peu la drogue noire de l’économie mondiale. Elle ne peut pas s’en passer.
Le Canada, qui est un des principaux producteurs mondiaux de pétrole, exporte chaque jour vers les Etats-Unis environ 2 millions de barils de pétrole. Ce qui fait du Canada le premier fournisseur de pétrole des Etats-Unis. Parce que les volumes de pétrole en jeu sont si grands, cela crée une énorme demande pour le dollar canadien.
Notez également que l’économie canadienne est très dépendante de ses exportations, dont environ 80% vers son voisin américain. Pour cette raison, la paire USD/CAD peut être grandement affectée par la façon dont réagissent les consommateurs américains aux variations des cours du pétrole.
Si la demande des consommateurs américains augmentent, les industriels doivent commander plus de pétrole pour répondre à la demande. Cela peut entraîner une hausse du cours du pétrole et, in fine, une baisse de l’USD/CAD.
A l’inverse, si la demande américaine baisse, les industriels lèvent le pied sur la production et commande moins de pétrole. La demande de pétrole peut baisser et faire diminuer la demande pour le dollar canadien.
Certains courtiers forex permettent de faire du trading sur l’or ou d’investir sur le pétrole et d’autres matières premières (commodities, pour les intimes). Vous pourrez consulter sur leurs plateformes de trading les cours et les graphes qui s’y rapportent.
Les informations de Cafedelabourse.com et de ses publications sont données à titre pédagogique. Elles ne constituent en aucun cas des recommandations d’investissement. Le lecteur se doit d’étudier les risques avant d’effectuer toute transaction. Il est seul responsable de ses décisions d’investissement.
Responsable éditoriale - Café de la Bourse
Après des études littéraires et une double formation en communication à la Sorbonne et au CELSA, Clémence Tanguy a travaillé à la SNCF et au Conseil Général des Hauts-de-Seine avant d’intégrer l’équipe de Café de la Bourse en 2015. Elle est en charge des sujets relatifs à l’actualité macro-économique, aux crypto-monnaies, aux produits financiers, aux finances personnelles et à l’investissement en général, avec une approche pédagogique et pragmatique.