Au calendrier de l’économie aujourd’hui
- Inflation US attendue à 0,1%
- Canada : hausse attendue à 8,23 milliards de dollars canadiens des rachats d’actifs financiers étrangers
Dollar US (USD)
Après trois jours de gains généralisés, le dollar a finalement cédé un peu de terrain hier. Le US dollar index est tombé à 77,90 à la fin de la session américaine, 14 points de base plus bas qu’à l’ouverture.
L’accès de faiblesse du dollar hier est attribuable au retour d’une plus grande tolérance au risque. En effet, les marchés ont été rassurés par les chiffres hebdomadaires du chômage US et un Philly Fed index meilleurs que prévus.
Mais il y aussi eu de mauvaises nouvelles. En hausse de seulement 0,1%, le PPI (indices des prix à la production) fait moins bien que le consensus.
A 4,8 Mds$, l’indicateur Treasury International Capital (TIC) Long Term Purchases est ressorti bien en-dessous du consensus de 53,4 Mds$.
Enfin, la prodution industrielle, attendue en hausse de 0,3%, a affiché au contraire un recul de 0,2%.
Aujourd’hui, le seul événement majeur à suivre est la publication de l’indice des prix à la consommation (CPI) à 13h30 GMT. Le marché anticipe une inflation de +0,1%, en hausse par rapport aux -0,1% du mois précédent.
Euro (EUR)
Après avoir chuté pendant plusieurs jours d’affilée, l’euro s’est consolidé vis-à-vis des autres paires majeures. L’EUR/USD a terminé en hausse de 32 pips, et l’EUR/JPY en hausse de 6 pips sur la journée.
Comment expliquer un tel regain ?
Il s’avère en fait que de nombreuses statistiques sur l’économie européenne sont sortis meilleurs que prévus, ce qui a rassuré les marchés. La directrice du Fonds Monétaire International Christine Lagarde appelé les pays du monde de venir en aide aux pays de la zone euro. Dans son discours, Mme Lagarde a déclaré que la zone euro ne peut pas résoudre ses problèmes toute seule.
Une autre explication possible est l’optimisme causé par la réussite de l’adjudication des obligations espagnoles. L’Espagne a placé pour 6,03 Mds EUR d’obligations hier, soit près du double de l’objectif initial de 3,5 Mds EUR.
Et il y aussi, bien sûr, les rapports économiques des pays de la zone. Le PMI en France, en Allemagne et dans le reste de la zone euro est meilleur que prévu. Seul le CPI et les chiffres trimestriels du chômage sont inférieures aux attentes.